On a laissé nos vélos à Montréal. On passe la nuit dans un hôtel un poil miteux du centre ville. Si les quartiers résidentiels de la ville sont plutôt paisibles, le centre-ville est à l’image des grosses villes américaines, fait de tours élevées, au pieds desquelles le flamboyant monde des affaires côtoie la misère humaine. Pour les deux semaines à venir, la famille s’agrandit, car Gabi, Allende et Mat nous ont rejoint, descendant de leur avion venu de Paris, tout émoustillés de leur virée aux JO. Attachez vos tuques, les marmots sont aux commandes, ça va décoiffer !
Au ronflement du V8 de notre Dodge Durango, nous remontons sur les routes vers le nord du Québec. Jérôme apprivoise doucement la bête, mais les pluies diluviennes perturbent les plans initiaux de camping. Le Québec vit un déluge exceptionnel qui est en train de noyer les rues de la capitale du Québec.
Allende : Le trajet de l’aéroport au motel est le plus long qu’on ait fait, traverser les villes sans bien connaître les itinéraires nous pris du temps. Surtout quand Jéjé décide de passer sur un passage zébré devant la police. Cela nous vaut des sirènes bleues et rouges, un avertissement de la part de la police locale … et nous échappons de justesse à une amende de 350 dollars canadiens.
Jérôme : Le soir, on tourne dans la région pour trouver un hébergement au sec – on finit par échouer dans un motel de Trois-Rivières, ce qui vaut aux nouveaux membres de la tribu de découvrir les petits déjeuners made-in-american-motel. Gabi tombe amoureux, il ne jure plus que par les petits déjeuners aux gaufres et à leur sirop d’érable. Le lendemain, c’est la première immersion dans la réalité de l’été canadien : direction le parc de la Mauricie, où on loue deux canoës pour traverser le lac de Wapizagonke. 5 km aller, où, entre les différents bassins du lac, on zigzague entre les arbustes et face au courant contraire. C’est aussi l’occasion de découvrir ce qu’était la vie des habitants des bois canadiens : traversée en canoë, randonnée, traversée en canoë, etc … – quand on voit que les coureurs des bois faisaient du portage entre deux lacs sur les chemins qu’on emprunte aujourd’hui, on se dit qu’il fallait être sacrément costaud. Ainsi que pour apprécier la compagnie des moustiques. Heureusement ils nous foutent aujourd’hui la paix, la faute sûrement aux températures qui ont baissé.
Allende : La randonnée m’a beaucoup plu parce qu’on avait de magnifiques vues sur le paysage et sur les lacs environnants. De plus les forêts sont remplies d’animaux, et très agréables à traverser.
Gabi : Le lendemain, sur les bords du Lac Saint Jean, on est allé visiter un musée amérindien. Je l’ai trouvé ennuyeux. Parce qu’il y avait trop de choses à lire et pas assez à regarder et qu’au final j’aime pas les musées.
Allende : Dans la même journée on est aussi allé dans un centre qui proposait des jeux gonflables aquatiques. C’était vraiment très drôle, les chutes étaient nombreuses, on n’arrêtait pas de rigoler tout le temps. La chute la plus marquante restera sans doute celle de Gabi sur la poutre, en essayant de traverser il a glissé sur le plastique mouillé et a basculé à l’envers pour finir sa chute d’un plat du dos.
Jérôme : On est ensuite monté dans le Parc des Monts-Valin, le point le plus septentrional de notre périple, pour une nouvelle randonnée dans la flore boréale. Cela donne l’occasion à Allende de se dégourdir les pattes, et à Noah de s’accrocher autant qu’il peut aux grands compas de son cousin.
Gabi : J’ai aimé les points de vue pendant la randonnée parce que on avait une très belle vue sur la vallée ainsi que sur les lacs et étangs environnants.
Noah : Durant la marche j’ai vu une trace fraîche de la pâte d’un animal. Il me semblait que c’était un ours, et j’ai demandé à Papa de la prendre en photo. En redescendant, je suis allé voir les gardiens du parc et je leur ai demandé ce que c’était. Ils m’ont dit que j’avais eu de la chance de l’apercevoir, c’est la trace d’une patte avant d’un ours noir, et c’était apparemment assez rare d’en voir là.
Allende : Les trajets de voiture sont parfois bien longs surtout quand on met une heure à trouver un camping où dormir en se faisant refuser partout pour revenir dans la ville où nous étions déjà passé plus tôt.
Gabi : Le lendemain, il ne faisait pas très beau, et nos chefs nous ont proposé d’aller faire des jeux dans un centre d’amusement, comme ils disent au Québec. J’ai adoré le laser-game que nous avons fait, j’ai fini premier à la deuxième partie. Par contre le karting m’a moins plu parce que j’ai de l’appréhension pendant la conduite.
Jérôme : Noah était un peu triste de ne pouvoir faire le karting, cela s’est joué à deux centimètres de taille. Et un peu chafouin d’être une cible de choix au laser-game. C’est vite oublié, car la suite du programme et les baleines du Saint Laurent nous attendent !
Bonjour toute la famlle peut etre que q
MATHIEU lit les messges Didier BOROTRA vient de mourir je suis triste une page de Biarritz se tourne beau voyage profitez bien bises josette