Tout le monde monte en vélo !

Premières collines ariégeoises, premières bouffées de chaleur. La température au niveau du bitume flirte avec les 34 degrés, Nono fait la sieste à l’ombre de sa carriole. On se rafraîchit comme on peut dans les fontaines municipales, avant de pousser à nouveau sur les pédales dans les montées.

Le lac de Montbel est enfin en vue ! Nono, à qui on avait promis une piscine géante, et qui donc piaffait d’impatience, crie sa joie, court sur la grève de galets, avant de faire disparaître sa tête sous l’eau. Sur les rives du lac, des vacanciers s’intéressent à notre « convoi ». Ce qui finalement les surprend le plus est le fait qu’on ne sait pas où on dormira ce soir, ni les suivants. On leur répond que le vélo n’est pas une science exacte, et qu’un attelage comme le nôtre est rempli d’incertitudes : les envies de Noah, le dénivelé, la chaleur, la mécanique, notre forme … Pour ce soir, le camping le plus proche fera l’affaire.

Le dresseur de chevaux en brassards

Le lendemain, au milieu d’une énième pente audoise, je dis à Berga qui se plaint que cela n’avance pas que je suis au « taquet » ! Nan mais, j’ai l’impression de faire une ascension d’un sommet himalayen tous les jours avec cette carriole de plus de 50 kg aux fesses, et voilà que je me fais tanner car je ne vais pas assez vite. Bon ok, notre moyenne horaire dépasse difficilement les deux chiffres dès que la pente s’élève ! Après le dépannage raté d’une cycliste espagnole sur le bord de la route, et une nuit passée à Castelnaudary, les premiers raidillons de la Montagne Noire confirment la tendance.

La pause méridienne à Sorèze et son abbaye médiévale (où Nono joue au curé de paroisse) nous informe alors sur la météo du soir : grosses pluies prévues sur le Tarn, douche assurée pendant la nuit et la journée qui suit. Après ces deux nuits en tente, on se dit qu’on se poserait bien un peu, histoire d’écouter les gouttes tomber sur un toit et non sur la toile de notre abri, et qu’on prendrait bien aussi le temps d’étudier notre parcours pour trouver un chemin dans le dédale de montagnes qui s’annonce.

Pique-nique à Sorèze

La réponse est fournie par Matthieu et Leïla qui nous accueillent adorablement dans leur maison près de Mazamet. Matthieu est un tour du mondiste avec son vélo couché (http:// tourdumondeenbent.free.fr) et Leïla directrice d’une école primaire des environs. Le tout pour une soirée riche en discussions où même Noah participe, amadoué par le tact de notre hôte enseignante !

5 Commentaires

  1. Olala, je me relis…en font les frais évidemment!

  2. Hello les aventuriers ! j’adore vos histoires, votre périple va être mon roman de l’année, vivre en liberté c’est un luxe à savourer même si les jambes en fond les frais!
    Des bisous à vous 3

  3. 3 options :
    – la très belle voie verte passa pais vers bédarieux mais peut être trop au sud pour vous car longues côtes en vue pour la suite
    – Sidobre et monts de Lacaune, je vous conseille via l’Agout et le Gijou par Castres, Roquecourbe, Vabre, peu pentu avec même une ancienne voie ferrée en rive droite (par rapport au sens d’écoulement des eaux) et ensuite l’Aveyron
    – via Albi via la belle voie verte des droits de l’homme pour aller chercher le Tarn
    Matthieu saura vous dire !!

  4. Coucou Nono, je te suis tous les jours sur ton site. Ma maman m’a dit que tu faisais le tour du monde!
    J’espère que tu mettras de belles photos pour que je puisse suivre ton aventure depuis mon coin du Gers.
    Nous vous faisons de gros bisous

  5. Patricia laurent

    Coucou les bouanais routards. Je suis avec assiduité votre parcours depuis votre départ sur votre site. Je reste admirative. Continuez votre belle aventure. Demain je raconterai à julia, vos jolis parcours. Gros bisous à vous 3. Patricia

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